Quand on a vu la météo vendredi soir, bien déçus, nous avons du annuler notre week-end pour en improviser un autre... pas si mal tout compte fait ; un week-end entre voisins où l'on décide de laisser nos portes d'appart ouvertes pour n'en faire qu'un, où l'on débroussaille tous ensemble dans la cour en bas, où l'on improvise des repas, où les enfants choisissent où manger, où jouer, où dormir, où les apparts (surtout le nôtre !) ne ressemblent plus à rien à la fin... un week-end où l'on attend le soleil qui ne vient pas, un week-end où j'ai besoin d'être avec mes trois (et où je me retrouve à douze !)

sortir le vernis et les petites robes vichy, acheter une nouvelle nappe toute fleurie,

donner aux yaourts un p'tit goût citronné, passer aux légumes d'été,

profiter des terrasses et des jardins des copains, écouter des concerts dehors, bosser aussi,

lire tard le soir et dormir la fenêtre grande ouverte,

rêver d'un ptit week-end dans la Drôme entre amis,

penser aux 34 ans d'Anne, au retour de Clément, à Camille, 

s'acheter des vélos et...un appartement* !

(*pour l'appartement : on achète celui à côté du nôtre et on agrandit, youpi !)

il y a des dimanches matins où les enfants se réveillent dans leur lit alors qu'ils s'étaient endormis ailleurs, heureux et à plusieurs

ce sont des matins où l'on commence par danser la salsa en pyjama et puis on y reste, décidés à ne rien faire

ne rien faire, un petit moment, longtemps

puis se dire qu'il ne fait pas si moche que ça dehors

et ne pas savoir comment mais se retrouver vite là

son premier bol au petit déjeuner, 

ses cinq bougies,

sortir mes robes fleuries,

rouler pour aller embrasser des copains juste mariés,

au pied du Vercors, sentir que le sud n'est pas loin, retrouver tout un petit monde, au vert et oublier de photographier...

pique nique avec petit A (et quelques invités) en attendant nos skieurs...