et en juin...nous avons applaudi aux 4 ans d'Augustin

 

et le jour de ses 4 ans, celui qu'il attend depuis longtemps, nous avons vu ses yeux briller...notre lunaire adoré ...Il faut que je lui dise qu’il me suffit de chercher le souvenir de son rire au milieu de ma journée pour me sentir infiniment gaie. Il faut que je lui dise que je ne me lasse pas de ses yeux qui rient, qui rayonnent et qui m'entrainent. Il faut que je lui dise que la liberté lui va si bien, qu'il est de ces petits humains dont la légende et la réalité se confondent et se nourrissent. On nous dit souvent qu'il faut qu'on l'aide "à redescendre"  notre petite étoile perchée, notre penseur songeur léger comme le vent . Mais même si nous  l'accompagnons vers la réalité, de temps en temps je veux lui souffler au creux de son oreille : " Rêve, rêve mon bel enfant de 4 ans, continue de nourrir ta vie de tes rêves si grands ".  Car je sais que sur son chemin, se trouve à côté des  petits cailloux semés, le soleil et des milliers d'étoiles qui le font briller. 

C'est si beau de le voir grandir, lui qui nous fascine depuis qu'il est né avec son sourire à faire s'envoler les étoiles.

Un jour je lui dirai aussi que cette petite douleur qui nait le jour où on devient parent ne nous quitte jamais, qu’elle croît même à certains moments. Je lui dirai aussi qu’elle rend la vie plus précieuse et le vertige encore plus grand.